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DE LA VILLE DE PARIS.
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"Le Roy, après avoir veu le present scrutin, a declaré voulloir conserver les previlleges de laditte Ville, et quc suyvant iceulx ledict de Brevant, l'un des quatre notaires de la Court de Parlement, et Le Gresle, bourgeois de Paris, qui ont eu la pluralité
des voix, demeurent esleus Eschevins; et d'iceulx a pris le serment tout à l'instant.
"Faict ai Paris, le xvi"10 jour d'Aoust m vc lxxv.u
Signé : tr Brulart b.
DXX. — [Pour l'] election d'un Quartenier au lieu de Macé Bourlon.
23 août 157a. (Fol. 210 v".).
Du xxin'"0 jour d'Aoust 11 v" lxxv.
"Cedict jour est venu au Bureau de laditte Ville sire Nicolas Hac, antien Eschevin d'icelle Ville'1', envyron l'heure de neuf heures du malin. Lequel a présenté au Bureau certaine procuration, passée le jour d'hier par devant Peron et Haguenier, notaires, par sire Macé Bourlon, Quartenier de laditte Ville, par laquelle ledict Bourlon luy résigne sondict estat de Quartenier; requerant estre receu au serment d'icelluy suivant laditte procuralion.
«Et après avoir sur ce oy le Procureur du Boy et
de laditte Ville, ensemble ledict Hac qui a con­fessé, sur ce enquis, avoir entendu icelluy Bourlon estre à present deceddé, et que Jehan Quiquebeuf et André Hac, Dixinier audict quartier, ont affiiuié avoir veu ledict jour d'huy, envyron l'heure de sept à huict heures du matin, ledict Bourlon rendre son esperit à Dieu en son hostel rue Sainct Denis;
"Ordonnons que lesdictz Procureurs du Roy el de la Ville el Hac auront acle desdittes declarations et presentation de procuration pour leur servir et valloir en temps et lieu ce que dc raison."
DX-XI. — Idem.
31 août 1 575. ( Fol. 211 r". )
Et lu dernier jour d'Aoust oudict an, ont esle mandez et sont comparuz les Cinquanteniers el Dixi-niers du quartier dudict feu Macé Bourlon, en son vivant Quartenier de laditte Ville; ausquelz a esté remonstré que les avions envoyez querir pour ad­viser et pourveoir audict estat de Quartenier au lieu dudict feu Bourlon. Et à ceste fin ont esté Jeues les antiennes Ordonnances et Registres de laditte Ville,
faittes sur le laict de l'ellection d'ung Quartenier de laditte ville; et à eulx ordonné qu'ilz aient à nous nommer, sans aulcune faveur, personnaige cligne et suffisant pour l'exercer, ayant esgard à la calamité du temps ct necessité des affaires : ce qu'ilz ont tous promis et juré faire.
Et à ceste fin leur a esté expedié le'Mandement qui s'ensuict.
DXXII.—-Idem.
31 août 1575. (Fol. 211 r°.)
De par les Prevost des Marchans el Eschevins de Ja Ville de Paris.
«Vous, Claude de Paris, Philippes Bourlon, Cin­quantenier de laditte Ville au quartier de feu Macé
Boudon, et Philippes Guilgan, antien Dixinier soubz la Cinquantaine dc Pierre Gallopin aussy Cinquan­tenier dudict quartier, et pour son absence, nous vous ordonnons que, pour procedder ai l'ellection d'un Quartenier au lieu dudict feu Mace Bourlon,
C t: Sire Nicolas Hac» : Un personnage de ce nom figure dans les Registres comme Quartenier dès l'année 1536 (voir au tome IlI de cette Série, p. 20), et il est bien probable qu'il ne fait qu'un avec le Nicolas Hac qui briguait en 1075 ce méme office de Quar­tenier. Celte conjecture est confirmée par l'objection tirée de son grand âge que lui oppose le Bureau, lui demandant préalablement à son éleclion (ari. ci-dessous DXXIV) "s'il pense poinct en sa conscience que son aage le puisse empescher de faire son debvoir "audict estat-. Has, qui était encore Quartenier en 1557, -*1- é'u Echevin le 17 août i56o. Rentré dans la vie privée à l'expiration de son mandat biennal, il remplaça Macé Bourlon comme Quartenier le 1" septembre 157a.